sportsregions
Envie de participer ?

"Lire et Faire Lire"

Lire et faire lire est une section de l'Amicale Laïque de Château-Thébaud. Elle a pour but le développement du plaisir de la lecture et de la solidarité intergénérationnelle en direction des enfants fréquentant l'école publique Marcel Canonnet à Château-Thébaud.

A l'école Marcel Canonnet, tous les enfants de maternelle et de primaire bénéficient de ce moment privilégié dans le cadre du temps scolaire.

 

Devenir lecteur bénévole à l'école Marcel Canonnet

Vous avez plus de cinquante ans et vous désirez consacrer une petite partie de votre temps aux enfants pour développer leur goût pour la lecture, tout en leur donnant la chance de tisser des liens affectifs avec vous ? Alors, rejoignez l'équipe des lecteurs....

 

2021Lire_et_Faire_Lire.jpg

 

Qu'est-ce que Lire et Faire lire ?

Ce programme, porté par l'association nationale Lire et faire lire, est inspiré d’une action menée à Brest depuis 1985.

A la demande d’un instituteur, les membres de l’Office des Retraités et des Personnes Agées de Brest (ORPAB) sont entrés en 1985 dans l’école Nattier pour aider au fonctionnement de la Bibliothèque. Au fil des ans, leur intervention s’est élargie. Cette initiative brestoise a fait l’objet d’une évaluation menée par l’Université de Bretagne Occidentale sous le titre "Les accompagnements entre générations dans l’univers scolaire".

Alexandre Jardin, romancier, et Pascal Guénée, ancien Président du Relais civique, ont créé l’association Lire et faire lire en 1999.

D’ampleur nationale, Lire et faire lire est développé dans chaque département par des coordinateurs des deux réseaux associatifs nationaux : la Ligue de l’Enseignement et l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF). Un comité d’écrivains, fort de plus de 170 membres, soutient Lire et faire lire depuis sa création.

Dans le département de Loire Atlantique, Lire et faire lire est porté par le réseau des Amicales Laïques de la FAL44.

Cette action mobilise des personnes de plus de 50 ans qui s’impliquent bénévolement pour animer des ateliers hebdomadaires avec des groupes de 4-5 enfants maximum pour transmettre le plaisir de la lecture. Concrètement, les lecteurs viennent lire des histoires aux enfants par séquence de 30 minutes chaque semaine, dans une démarche d’Education Populaire.

 

Site national : Lire et faire lire
Facebook national : Lire et Faire lire

Lire et faire lire | Paris

 

---------------------------------------------------

 

USEP : Le sport scolaire de l'École publique

L'Histoire de l'USEP

L’Usep est créée à la veille de la Seconde Guerre mondiale en tant que commission scolaire de l’Union française des œuvres laïques de l’éducation physique (Ufolep), fédération sportive de la Ligue de l’enseignement. Elle est le pendant, pour le premier degré, de l’Office du sport scolaire et universitaire (ancêtre de l’Union nationale du sport scolaire), fondé trois ans plus tôt par Léo Lagrange dans le grand élan du Front populaire. Mais, en 1942, le régime de Vichy décrète la dissolution conjointe de la Ligue de l’enseignement, de l’Ufolep et de l’Usep.

Relancée à la Libération, l’Usep prend son essor à partir des années 1950. Elle regroupe alors aussi les jeunes adolescents qui, après le CM2, achèvent leur scolarité par deux années supplémentaires à l’école. Cette spécificité disparaît en 1969 avec la création du collège unique et l’incorporation de ces élèves à l’Assu, future UNSS. Parallèlement, l’Usep contribue au développement de l’éducation physique et sportive à l’école et fournit ses premiers cadres au nouveau corps des conseillers pédagogiques en EPS.

La progression des effectifs est constante et s’appuie sur les activités athlétiques et les sports collectifs. L’Usep comptera jusqu’à 928 500 licenciés enfants en 1984, date à laquelle la loi Avice sur le sport impose une révision de ses statuts. L’Usep se constitue alors en fédération sportive, réunissant des associations régies par la loi de 1901, et rejoint le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

Dans les années 1990 et 2000, l’Usep diversifie ses activités et ses publics. Elle élargit sa palette de disciplines : tchoukball, kinball, frisbee-ultimate, pelote basque, badminton, jeux traditionnels, etc. Elle adapte ses rencontres aux enfants de maternelle. Elle lance des opérations nationales : P’tit Tour à vélo en 1996, Scolafoot en 1998 pour accompagner la Coupe du monde en France. Suivront, en partenariat avec les fédérations concernées : Scolarugby, Scolahand, Escrime-toi pour 2010 !, etc.

En 2004, le comité directeur de l’Usep élit pour la première fois un président distinct de celui de l’Ufolep, évolution qui lui permet de se consacrer avec plus d’efficacité encore au développement du sport scolaire du premier degré.

 

Les enjeux du sport scolaire

Le sport scolaire répond à la fois à des enjeux de santé, de réussite éducative et de cohésion sociale.

 Aujourd’hui, en France, un enfant sur deux n’a pas d’autre pratique physique et sportive que celle proposée par l’intermédiaire de l’école. Résultat : en 40 ans les collégiens ont perdu un quart de leur capacité physique ! Le sport scolaire est donc au cœur des enjeux de santé liés à l’inactivité, la sédentarité et le surpoids. En outre, alors que l’horaire officiel de 2h45 hebdomadaires d’éducation physique et sportive est rarement respecté, il est prouvé que, dans les écoles où l’Usep est présente, l’EPS est davantage enseignée.

La pratique sportive régulière contribue également à l’épanouissement de l’enfant, à son bien-être physique et mental et, partant, à sa réussite scolaire.

Par ailleurs, les rencontres sportives scolaires sont un moment de socialisation, dès la maternelle. Moment d’échange avec des enfants d’autres classes et d’autres écoles, elles sont une éducation morale et civique en actes à travers le respect des règles, de l’adversaire, et une mise en responsabilité qui passe par l’exercice de rôles sociaux autres que celui de simple pratiquant : organisateur, juge, arbitre, journaliste, tuteur d’enfants plus jeunes, etc.

Lieu de dialogue et de construction de projets réunissant parents, enseignants et élèves, l’association Usep contribue aussi à l’amélioration du climat scolaire.

Développer l’Usep

Les auteurs d’un rapport parlementaire remis en 2016 appelaient de leurs vœux la création d’une association Usep dans chaque école publique. L’Usep fait volontiers sien cet objectif, tout en soulignant qu’il passe par une meilleure reconnaissance de l’engagement des enseignants qui animent bénévolement les associations avec le concours des parents d’élèves.

Parce qu’elle crée les conditions d’une étroite coopération entre les deux fédérations sportives scolaires, la convention signée le 17 novembre 2017 avec l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) sous l’égide du ministère de l’Éducation nationale est de nature à favoriser le développement de l’Usep et son enracinement territorial. Le texte de la convention prévoit l’organisation d’événements réunissant associations Usep et UNSS et des formations communes aux professeurs des écoles et aux professeurs d’EPS des collèges.

Continuité du parcours sportif de l’enfant

La convention Usep-UNSS insiste sur la continuité du parcours sportif de l’enfant. Le souhait est que tout licencié Usep de CM2 poursuive sa pratique sportive scolaire à l’UNSS en 6: une « passerelle » indispensable à un âge où de nombreux préadolescents « décrochent » et arrêtent toute pratique, notamment chez les filles.

La pratique conjointe en club est l’autre axe fort de la continuité du parcours sportif de l’enfant. L’ambition conjointe de l’Usep, de l’UNSS, des ministères de l’Éducation nationale et des Sports et du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), est de rendre la jeunesse plus active et plus sportive. Une nouvelle dynamique réunit aujourd’hui ces cinq partenaires, dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Site web : USEP

USEP